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Logo : Reference et Influence

Le logo du club s’inscrit dans un univers visuel et culturel qui dépasse le simple cadre sportif. On peut y voir des références à des icônes féminines et contre-culturelles qui, chacune à leur manière, incarnent une forme de résistance aux normes sociales et esthétiques.

  • Bettie Page : la pin-up subversive.
  • Poison Ivy : la dominatrice rock, alternative et déviante.
  • Vince Ray : le graphisme pulp mêlant fun, provocation et culture underground.

1. Bettie Page : la Pin-up subversive

  • La fille du logo fait penser à Bettie Page, elle symbolise une appropriation féministe du corps et de l’image.
  • Bettie Page, figure culte des années 1950. Contrairement aux critères de beauté rigides de l’époque (la femme docile ou la star glamour à la Marilyn), elle a incarné une féminité transgressive qui, par la suite, a ouvert la voie à une représentation plus libre.
  • Les féministes modernes soulignent que Bettie Page n’était pas une militante consciente, mais que son image est devenue révolutionnaire, réappropriée par les femmes et les minorités comme un symbole de liberté.
  • Aujourd’hui, Bettie Page est surtout vue comme une icône de la révolution sexuelle et des contre-cultures. Elle est la pin-up subversive, récupérée par les féministes et les artistes queer.

2. Poison Ivy (The Cramps) : la dominatrice provocatrice

  • Dans le logo, l’attitude assumée, le regard provocateur et la touche de léopard rappellent Poison Ivy.
  • Poison Ivy, guitariste et co-leader des Cramps, a incarné un modèle de femme puissante et dominante.
  • Elle représente une forme de féminisme par l’exemple : la preuve qu’une femme pouvait être à la fois musicienne virtuose et leader charismatique sans se conformer aux normes établies.
  • Le duo qu’elle formait avec son mari Lux Interior brouillait les rôles de genre : Ivy, femme dominante et Lux, homme au look androgyne. Ce couple représentait une alternative à l’hétérosexualité normative.

Illustration de Poison Ivy par Vince Ray

3. Vince Ray : le graphisme rock’n’roll

  • Vince Ray est un illustrateur culte du milieu du tatouage et de la scène punk/psychobilly, connu pour ses pin-ups diaboliques, ses squelettes rockeurs et ses sorcières tatouées.
  • Son style graphique : traits épais, couleurs saturées, iconographie pulp et cartoon, se retrouve dans le traitement visuel du logo des Voodoo Vixens. Cela crée une esthétique fun, trash et décalée, qui ancre le club dans la culture alternative.

Synthèse : un logo féministe et contre-culturel

Le logo des Voodoo Vixens n’est pas qu’une image de pin-up en roller. C’est une réappropriation militante de codes de la « Pin-Up » détournés ici au profit d’une esthétique féministe, queer et punk.

  • À travers ce logo, les Voodoo Vixens s’inscrivent dans une lignée de figures rebelles et contre-culturelles, en parfaite résonance avec l’esprit Roller Derby : sport, inclusivité et puissance féminine libérée.

Le logo du club s’inscrit dans un univers visuel et culturel qui dépasse le simple cadre sportif. On peut y voir des références à des icônes féminines et contre-culturelles qui, chacune à leur manière, incarnent une forme de résistance aux normes sociales et esthétiques.

  • Bettie Page : la pin-up subversive.
  • Poison Ivy : la dominatrice rock, alternative et déviante.
  • Vince Ray : le graphisme pulp mêlant fun, provocation et culture underground.